Le crédit vendeur – Solution de financement

Sommaire

LE CRÉDIT VENDEUR : UNE SOLUTION DE FINANCEMENT POUR LA REPRISE D’ENTREPRISE

Dans le cadre d’une reprise d’entreprise, le vendeur peut proposer au repreneur un crédit vendeur, une offre de paiement échelonné d’une partie du montant de la cession. Cette solution présente des avantages et des inconvénients pour chacune des parties. Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur le crédit vendeur avant de vous engager.

QU’EST-CE QUE LE CRÉDIT VENDEUR DANS LA REPRISE D’ENTREPRISE ?

Le crédit vendeur est une facilité de paiement accordée par le cédant au repreneur pour l’aider à boucler le financement de son projet. Il peut concerner le rachat de titres de société ou le rachat de fonds de commerce. Fondé sur une relation de confiance entre les deux parties, le crédit vendeur permet au repreneur de faire face à ses besoins de trésorerie et de financer son stock. Le cédant peut prendre des garanties sur le prêt effectué en demandant un cautionnement.

LE CRÉDIT VENDEUR : AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS POUR LE REPRENEUR

Si le repreneur dispose d’un faible apport personnel, le crédit vendeur peut être une solution pour compléter le financement de l’acquisition de l’entreprise. De plus, le recours au crédit vendeur est un gage de confiance pour les banquiers, les fournisseurs et le personnel de l’entreprise. Cependant, la durée de remboursement du crédit vendeur (1 à 3 ans) étant plus courte que celle du crédit bancaire, il vient alourdir les charges et diminuer la capacité de remboursement de l’entreprise.

LE CRÉDIT VENDEUR : AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS POUR LE CÉDANT

Le crédit vendeur permet au cédant de vendre son entreprise dans de bonnes conditions financières et de sélectionner des candidats compétents avec un faible apport personnel. Toutefois, il ne perçoit pas l’intégralité du prix de vente immédiatement. En contrepartie, il touche des intérêts financiers. Sur le plan fiscal, le cédant peut bénéficier de l’étalement de l’imposition des plus-values si l’entreprise a moins de 50 salariés et un total de bilan ou de chiffre d’affaires n’excédant pas 10 M€.

LES MODALITÉS PRATIQUES DU CRÉDIT VENDEUR

Le crédit vendeur porte généralement sur un montant compris entre 30% et 50% du prix de vente et a une durée de un à trois ans. Le taux d’intérêt se négocie entre l’acheteur et le vendeur, en fonction des intérêts et besoins du cédant et des capacités de remboursement du repreneur. Pour sécuriser son financement, le cédant peut exiger des garanties telles qu’un cautionnement donné par un tiers, un nantissement du fonds de commerce ou une hypothèque sur les autres biens personnels du repreneur.

LES FACTEURS DE RÉUSSITE DU CRÉDIT VENDEUR

La réussite du crédit vendeur repose sur un climat de confiance réciproque et des qualités relationnelles entre le cédant et le repreneur. Le repreneur doit justifier de réelles compétences pour exercer son métier et donner des gages de confiance au cédant. De son côté, le cédant doit faire des efforts et prendre en compte les charges financières plus importantes que le repreneur va devoir assumer. Le recours à un conseil et à une médiation pour organiser la transaction est également un facteur de réussite.

En somme, le crédit vendeur est une solution de financement intéressante pour la reprise d’entreprise, à condition de bien en mesurer les avantages et les inconvénients pour chacune des parties.

Facebook
LinkedIn

Recevez nos
nouveaux dossiers

[sibwp_form id=2]