> Le marché
Le marché des Pays de la Loire figure parmi les plus dynamiques en France avec un nombre conséquent d’entreprises industrielles performantes, de 10 à 50 salariés. Des cibles très prisées par les entrepreneurs individuels. On dénombre entre cinq et six candidats personnes physiques pour une affaire. Environ deux tiers viennent de l’extérieur, dont une majorité de la région parisienne. Ce sont très souvent d’anciens cadres dirigeants de grands groupes, ce qui hausse le niveau du marché.
> Parole d’expert
Frédéric Choloux, responsable de la transmission industrielle à la CCI Nantes Saint-Nazaire
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“Depuis trois ans, il y a une augmentation sensible du nombre de mouvements, d’environ 10 % par an. Mais contrairement aux prédictions qui s’appuient sur l’âge des dirigeants, il ne s’agit pas d’un boom. Les cédants ne semblent pas si pressés de vendre. Seule une belle proposition peut les décider. Il y a encore beaucoup trop de confidentialité autour des cessions. Il n’existe pas d’organisme centralisateur. Si bien que pour multiplier les chances, il faut multiplier les contacts. ” |
> Les atouts de la région
Les Pays de la Loire attirent par leur dynamisme économique : premier rang pour la construction navale, 2e pôle français en aéronautique, 2e place pour l’agriculture et pour la pêche, 3e région industrielle, etc. Entre 1990 et 2003, le PIB a progressé de 2,8 % par an, soit la plus forte croissance en France. Les infrastructures y sont bien développées (TGV, réseau autoroutier dense et d’ici 2012, un nouvel aéroport près de Nantes) et les partenaires financiers nombreux. Enfin, la région offre un cadre et une qualité de vie agréables, notamment grâce à la présence de la mer et la proximité de la capitale.
> Témoignage
Philippe Bricard, repreneur de la société Serrurerie Nazairienne à Trignac (44)
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En janvier dernier, j’ai racheté une entreprise de métallerie de 37 salariés, qui réalise plus de 3 millions d’euros de CA. Pour financer mon projet, j’ai obtenu deux prêts d’honneur, j’ai été accompagné par deux banques privées et une société de capital risques régionale détient une partie du capital. Sur le territoire, il y a beaucoup d’interlocuteurs qui s’occupent de la reprise. Il faut tous les rencontrer. |