L’affacturage est une solution de financement qui a bien des avantages. Il s’agit d’une alternative très intéressante au découvert ou à l’escompte. Cette solution de financement est donc à étudier de près par les chefs d’entreprise et par les repreneurs en particulier. Au-delà du seul financement des créances, l’affacturage est également synonyme de gestion du poste client, de recouvrement et d’assurance-crédit.
1 – L’affacturage comme solution de financement
Le principe de l’affacturage a le mérite d’être simple à mettre en place. C’est la société d’affacturage, le factor, qui va financer les créances commerciales de son client. A charge ensuite pour ce factor de recouvrer la créance auprès du client de son mandant. Pour le dirigeant, et notamment pour les repreneurs, l’avantage est évident puisque par le biais du factor, il va pouvoir recouvrer sa facture dans les 24 heures à 48 heures suivant son émission, voir parfois dans des délais plus courts encore.
2 – L’affacturage comme solution contre les impayés
On le sait, malheureusement une part non négligeable des entreprises en redressement ou en liquidation judiciaire se retrouvent dans cette situation suite à des défauts de paiement. Bien souvent, une trésorerie tendue ne peut absorber un ou plusieurs impayés importants. Dans l’affacturage, eu égard au principe de fonctionnement même du système, c’est le factor qui supportera l’impayé. Charge ensuite à lui de recouvrer sa créance y compris au contentieux. Pour le repreneur, il s’agit là d’une vraie tranquillité d’esprit.
3 – Le factor va évaluer la solvabilité des clients potentiels de l’entreprise
Comme c’est la société d’affacturage qui supporte le risque client, elle va, bien entendu, procéder à une analyse de la solvabilité des clients de son propre client. Le factor peut d’ailleurs tout à fait refuser de financer une créance d’un client qu’il estime non fiable. On l’aura compris, le chef d’entreprise qui recourt aux services d’un factor va donc, par ricochet, bénéficier de cette analyse des risques réalisée par le factor. Il s’agit donc là d’une solution d’assurance-crédit. Cette assurance-crédit va renforcer clairement le BFR et le poste client de l’entreprise. Le factor peut refuser certains acheteurs et fixer des plafonds en assurance-crédit. 100 % de la clientèle des professionnels des factors a recours à l’assurance-crédit et entre 50 et 70 % pour les PME.
4 – Des solutions d’affacturage toujours plus digitalisées, donc rapides et simples
Dans la quasi-totalité des cas, l’ensemble du processus du financement d’une créance est entièrement dématérialisé. La digitalisation de cette activité permet ainsi aux factors de répondre aux besoins des entreprises dans les plus brefs délais. Une facture présentée le matin même peut se voir financer avant la fin de la journée. Autre avantage non négligeable pour le client : la simplicité du processus. En quelques clics, la facture dématérialisée est transmise au factor et l’opération de financement débute. Ce type d’opérations se met en place simplement depuis son smartphone.
5 – L’affacturage comme accélérateur de croissance
L’affacturage va permettre à l’entreprise de réaliser des économies sur certains coûts fixes. A titre d’exemple, dans une PME, un ou plusieurs postes au niveau des services recouvrement, comptabilité et gestion du poste client peuvent être ainsi réduits. L’entreprise va pouvoir réaliser des investissements, car elle n’aura pas besoin de couvrir l’intégralité de son BFR. Les dirigeants peuvent par ailleurs, ainsi t faire plus facilement face à des mensualités de crédit pour l’acquisition de biens.
6 – Quel est le coût de l’affacturage ?
Bien entendu, le coût sera variable selon la solution d’affacturage retenue, par exemple, avec ou sans assurance-crédit. Il faut toutefois savoir que la concurrence est rude sur ce marché , et qu’ avec l’arrivée d’acteurs fintechs, les tarifs ont tendance à baisser. On peut estimer que l’ensemble des coûts sera compris dans une fourchette allant de 5 à 10 % du montant des factures cédées au factor. Il faut, parallèlement, considérer les économies engendrées.