Comment se crée une association du Réseau Entreprendre à l’étranger ?
La plupart du temps, nous sommes sollicités. Il y a avant tout une volonté de chefs d’entreprise du pays concerné. Nous apportons nos méthodes et nos outils à ceux qui en manifestent le désir. Bien entendu, le cas échéant, nous pouvons adapter nos modèles.
Quelque soit le pays, nous constatons que les chefs d’entreprises ont les mêmes préoccupations et objectifs. Ils cherchent notamment à déceler les bons entrepreneurs pour développer le tissu économique.
Réseau Entreprendre International est aujourd’hui présent en Belgique, au Maroc, en Tunisie, en Italie et en Suisse. Ces pays ne possèdent-ils pas de structures d’accompagnement ?
Il existe certaines initiatives mais pas du même ordre. Par exemple, en Italie, il n’existe pas d’accompagnement par des chefs d’entreprise. En Suisse, les candidats trouvent assez facilement de l’argent mais il n’y a pas d’accompagnement non plus. Dans ce pays, nous trouvons un très bon accueil, notamment de la part des banquiers que notre démarche rassure.
Existe-t-il des liens entre les différentes associations à l’international ?
L’un de nos objectifs est bien de tisser un grand réseau international, avec notamment un annuaire. L’idée est bien sûr de favoriser la création d’emplois mais aussi que les entreprises des différents pays puissent travailler ensemble.
Quels sont vos projets en termes de nouvelles implantations ?
En Tunisie, une deuxième association va voir le jour, à Tunis. Nous avons également des projets au Portugal et au Luxembourg. Par ailleurs, nous travaillons avec le Liban.