Pour les petites entreprises artisanales, la Siagi tient le rôle dévolu à l’ex Oseo pour les entreprises plus structurées à savoir garantir les crédits bancaire, en particulier lors d’une opération de reprise.
La Siagi et Bpifrance viennent de renouveler leur convention annuelle leur permettant de co-garantir les crédits bancaires destinés à financer principalement la reprise d’entreprise et les investissements. Cette co-garantie fait bénéficier les banques d’une couverture de leurs risques jusqu’à 400 000 euros de crédits. Les plafonds ont été augmentés à ce montant de 400 000 euros en 2014 pour les opérations de développement, de reprise et de transmission.
Le repreneur bénéficie d'une expertise supplémentaire
Quels sont les intérêts de la co-garantie ? Pour le repreneur, avant tout, l’obtention de son crédit sera facilitée. De plus, il bénéficie d’un effet de levier pour des besoins annexes ou futurs. Par ailleurs, son projet est analysé et validé par des spécialistes et, enfin, cette co-garantie leur permet un allègement des garanties personnelles, voire leur suppression dans certains cas de figure. Pour l’établissement bancaire, la co-garantie va, bien entendu, diviser son risque et améliorer son ratio de solvabilité. La banque va bénéficier, tout comme le porteur de projet, d’un second regard en matière de risque par les experts de la Siagi.
En 2013, la Siagi et Bpifrance ont co-garanti 1 244 opérations pour un montant de 176 millions d’euros de crédits. Sur ce total, le montant des crédits garantis pour les seules opérations de transmission et de reprise représente 145 millions d’euros.
Rappelons que la Siagi est la société de caution mutuelle de l’artisanat et des activités de proximité dont le capital est majoritairement détenu par les Chambres de métier. L’an passé, 69 % des volumes garantis ont concerné des transmissions ou des reprises, soit 2 900
