Dans l’exercice pour le moins délicat de l’évaluation, il est bien entendu important de connaître la valeur immatérielle de l’entreprise et ce qui la compose comme par exemple son capital humain ou son portefeuille de brevets. Si l’exercice est facilité pour les entreprises cotées car la valeur de marché est, par définition connue, il en va tout autrement pour les sociétés non cotée comme les PME.
La Chambre nationale des conseils experts financiers (CNCEF), en partenariat avec Saori, a lancé sur le marché, le 1er juillet, ce logiciel Matchvalue. Cette dernière précise que cet outil qui a été conçu pour les PME et les start up permet d’obtenir rapidement un « rapport circonstancié » sur l’entreprise. « Ce rapport permet lui-même, en fonction du secteur, du stade de développement et donc de risque de valoriser une société faisant l’objet d’une transaction », précise la CNCEF.
La méthode MatchValue opte pour la valeur du capital immatériel comme la somme des valeurs préalablement déterminées pour tous les actifs immatériels stratégiques (AIS) qui la composent.
Les actifs immatériels pris en compte
« Il faut trouver une bonne méthode de mesure de chaque actif pour éviter de compter plusieurs fois la même chose et d’en déduire une valeur d’entreprise anormalement élevée. Notre méthode originale combine approche qualitative et valorisation financière du capital immatériel », explique Jacky Ouziel, président de Saori, la société qui commercialise le logiciel MatchValue. Il précise que la méthode propose un système de valorisation crédible de l’entreprise grâce à une mesure précise et non redondante de la valeur des différents actifs immatériels de l’entreprise.
Cette méthode permet de segmenter le capital immatériel de l’entreprise en plusieurs actifs nécessaire au processus de création de valeur. Parmi ces derniers, nous pouvons distinguer le capital humain, le capital innovation, le capital organisationnel, les actifs incorporels, le capital partenarial, le capital client ou encore la capital process.
Qu’ils soient évaluateurs, experts-comptables, intermédiaires en reprises d’entreprises, avocats, notaires, banquiers, concsultants, l’ensemble des professionnels intervenant dans le processus de reprise et de cession d’une entreprise pourront trouver un intérêt à l’utilisation