La dernière enquête de BPCE L’Observatoire consacrée à la reprise et la transmission des PME en France comporte de très nombreuses statistiques et analyse, notamment sur l’aspect territorial de cette problématique.
Comme le notent les experts de BPCE, il apparaît que l’analyse territoriale des ventes et acquisitions d’entreprises met en évidence de fortes disparités, mais qui ne tiennent pas uniquement à la structure du tissu productif local.
Sur les années 2015 et 2016, les taux de cession des PME et ETI sont particulièrement élevés en Ile-de-France (et plus particulièrement en petite couronne, dans l’ex-région Rhône-Alpes, sur toute la côte méditerranéenne ainsi que les départements qui se trouvent le plus au sud-ouest du pays. À l’opposé, ce sont l’ex-région Champagne-Ardenne, la Franche-Comté, les Hauts de France ou encore les DOM qui comptent le moins de reprises de PME et d’ETI. La situation est assez hétérogène sur la côte Atlantique.
Paris se maintient à un haut niveau
Notons que les régions Pays de la Loire, Bretagne et Normandie connaissent un ralentissement sensible du marché de la reprise d’entreprise et retrouvent sur les années 2015 et 2016 un niveau proche de la moyenne alors que depuis les années 2010, ces régions étaient particulièrement dynamiques en termes de transmissions et de reprises.
Les départements abritant une capitale régionale ont tous vu leur taux de cession baisser à l’exception notable de Paris, du Rhône et des Bouches-du-Rhône. Cette évolution s’inscrivant dans un contexte de baisse de près d’un tiers de l’ensemble des opérations de reprise et de transmission entre les années 2013 et 2016.