René Ricol

17 mai 2006

Isabelle Marie

""> L’APCE a annoncé début avril son plan stratégique pour les trois ans à venir. Quelles nouveautés compte-t-il pour les futurs repreneurs ?
L’APCE va enrichir son site internet en créant un pan entier de contenus à destination des repreneurs.
Par ailleurs, l’Agence prévoit pour 2007 la mise en place d’un dialogue personnalisé en ligne qui doit favoriser une relation privilégiée entre les porteurs de projets, l’APCE, les réseaux d’appuis et des collectivités territoriales. Pour 2008, nous espérons qu’au moins 100 000 projets auront bénéficié de ce suivi individuel.

> La future rubrique “reprise-transmission” doit être mise en place en lien avec OSEO Bdpme. En quoi le contenu sera t-il différent de celui d’OSEO ?
L’APCE a une mission d’information et d’orientation via son site Internet tandis qu’OSEO Bdpme est un organisme financier qui s’adresse à des repreneurs de PME-PMI. Nous ne cherchons, ni l’un ni l’autre, à apparaître comme un interlocuteur privilégié pour le créateur ou le repreneur. Tant mieux si ces deux sites délivrent des contenus sur la reprise, même identiques !

> Vous avez prévu la création d’un “Comité synergie réseaux” pour tenter une meilleure coordination avec les réseaux d’appui en région. En quoi cela va-t-il aider le porteur de projet ?
L’APCE ne cherche pas à jouer le premier rôle en matière de création et de reprise d’entreprise mais plus simplement à s’assurer que son travail s’effectue en parfaite complémentarité avec les acteurs de terrain, notamment les réseaux consulaires et les structures d’appui. Cette interaction est nécessaire et doit être élargie. Dans certains cas de reprise, l’idéal serait de pouvoir conseiller ainsi le porteur de projet : “Avec votre profil, il serait préférable d’être salarié pendant deux ans dans cette PME où vous avez une chance de devenir patron.” C’est vers ce type d’accueil qu’il faut tendre; cela nécessite que le système soit “décloisonné”.