Selon une étude du Cabinet Altares, il y a eu 21 % de défaillances en moins sur ce 3ème trimestre 2021 par rapport à la même période en 2020.
La période qui s’amorce va être déterminante.
A ce jour ce sont les TPE qui sont les plus vulnérables avec plus de 9 procédures sur 10, mais l’arrêt de la politique du ‘’quoi qu’il en coute’’ fait craindre tous les autres. Avec le plan France Relance, le gouvernement a fait dans le chirurgical, mixant arrêt des aides et nouvelles mesures de soutien à la relance, secteur par secteur voire Entreprise par Entreprise.
Il n’y pas eu pour le moment de mur de faillites comme certains observateurs pouvaient le craindre. Sur le trimestre 5 311 procédures collectives ont été ouvertes, et le volume des jugements est même deux fois inférieur au niveau d’avant-covid.
Pour le moment, l’ensemble des régions comme la quasi-totalité des secteurs résistent bien.
La Bretagne enregistre la deuxième plus forte baisse de défaillances (- 30,3 % au troisième trimestre), derrière la Corse (-54,3 %) et devant les Pays-de-la-Loire (- 29,6 %).
Prudence et vigilance
Mais encore une fois, soyons prudents. L’augmentation des matières premières, les échéances de remboursement, comme l’arrêt des aides de l’état, seront autant de facteurs aggravants.
Néanmoins selon l’étude d’Altares parue le 12 octobre, quelques signes de fragilité frémissent faisant craindre une remontée sur le 4ème trimestre de l’année. Les problèmes d’approvisionnement, de recrutement pèsent sur certains secteurs.
Afin de prévenir les défaillances dans les prochains mois, les tribunaux de commerce multiplient des actions de prévention, et il est probable qu’une certaine souplesse devra être adoptée face à des sociétés dont les fondamentaux sont solides.
Pour en savoir plus :
étude Altares https://www.altares.com/fr/blog/2021/10/12/etude-defaillances-et-sauvegardes-des-entreprises-en-france-3eme-trimestre-2021/