L’Observatoire des PME de Bpifrance vient de publier la 14e édition de son Rapport annuel sur l’évolution des PME et des ETI : « PME 2018 ». Dans les faits, les données portent sur l’année 2017.
Alors qu’une sinistrose ambiante est entretenue depuis des années par le monde politique, syndical, médiatique, mais aussi, bien souvent, entrepreneurial, il est sain de se pencher sur un certain nombre de données objectives.
« Les indicateurs sur les PME et les ETI sont au beau fixe en 2017, entrainés par un contexte macroéconomique français toujours plus favorable. Ils consolident la tendance haussière observée pour la troisième année consécutive », notent les experts de Bpifrance dans ce Rapport PME 2018.
Quels sont les faits majeurs de 2017 ? Avec 591 000 nouvelles entreprises, les créations atteignent un niveau record sur la décennie, et ce, dans la grande majorité des secteurs et des régions du pays. Dans le même temps, les défaillances d’entreprise reculent et passent sous son niveau d’avant-crise avec 55 300 cas. Pour la première fois depuis 10 ans, le nombre d’emplois menacés par une procédure collective passe sous la barre des 200 000.
Autre élément signifiant : les capitaux propres et le chiffre d’affaires global des PME sont en hausse pour la 3e année consécutive.
Côté financement, l’activité de capital-investissement atteint des sommets en 2017 avec une cinquième année de hausse des montants investis (14,3 milliards d’euros), un nombre d’entreprises investies au plus haut (2 142) et une collecte de fonds la plus élevée depuis vingt ans (16,5 milliards d’euros).
Par ailleurs, et contrairement à certaines idées reçues, et selon les données de Bpifrance, la France est l’un des pays de l’OCDE les plus favorables en matière d’accès des PME aux crédits bancaires comme l’illustrent la hausse continue des prêts et la hausse du taux d’acceptation des demandes de crédit ou encore des exigences de garantie au plus bas.