Un repreneur qui a récemment pris les rênes de son entreprise cherche généralement à instaurer un bon climat avec ses salariés. La prime exceptionnelle de pouvoir d’achat, dite « prime Macron », a été reconduite pour 2020. Il s’agit, bien évidemment, d’un élément incitatif fort apprécié des salariés.
Les employeurs peuvent, donc, verser à leurs collaborateurs cette prime dans la limite de 1 000 euros par bénéficiaire. Comme l’an passé, et c’est bien ce qui fait tout son intérêt, cette prime est exonérée de cotisation et contributions sociales et ne rentre pas dans l’assiette de l’impôt sur le revenu. Par rapport à 2019, les modalités de mise en œuvre de cette prime ont quelque peu évolué. Le changement principal réside dans l’obligation pour l’employeur d’être couvert par un accord d’intéressement. Cet accord d’intéressement doit produire ses effets à la date de versement de la prime. Un point important, cette prime doit être versée avant le 30 juin 2020.
L’ensemble des salariés du privé comme du secteur public sont éligibles à cette prime à l’exception notable de ce ceux qui ont une rémunération brute supérieure à 3 fois le smic, soit 4 618 euros mensuel. Mais il est à noter que le dirigeant de l’entreprise peut choisir de n’accorder cette prime qu’à une partie des collaborateurs, mais, ce, que par exclusion d’une partie des salariés dont la rémunération, est supérieure à un plafond (qui peut être différent de celui de 3 SMIC qui limite l’éligibilité de l’exonération).
Précisons que cette prime peut être supérieure à 1 000 euros mais elle ne fera l’objet d’exonération que dans la limite de 1 000 euros.