Visiblement les entreprises ultra-marines auraient des besoins spécifiques d’où des produits et des aides qui leur sont spécialement dédiés. C’est à nouveau le cas avec cette convention qui vient d’être conclue entre le ministère des Outre-mer et Bpifrance. Il s’agit de faire évoluer les dispositions du Prêt de développement Outre-mer, qui est aujourd’hui distribué par le réseau de Bpifrance dans les départements et les collectivités d’outre-mer. L’Etat va consacrer 17,5 millions d’euros supplémentaires à la dotation de ce prêt.
L’objectif est de davantage soutenir la croissance des PME et ce, en ouvrant le dispositif aux entreprises de moins de 3 ans aussi bien dans les départements et régions d’outre-mer (DROM) que dans les collectivités d’outre-mer (COM) à savoir, pour ces dernières Polynésie française, Saint-Martin, Saint-Barthélemy, Saint Pierre et Miquelon et Wallis-et-Futuna. De plus, le montant du prêt est relevé à 750 000 euros.
Un prêt adossé à un financement bancaire
D’un montant compris entre 10 000 et 750 000 euros, ce prêt sera proposé sur une durée modulable de 2 à 7 ans avec la possibilité d’un différé d’amortissement pouvant aller jusqu’à 2 ans. Il faut noter qu’aucune garantie sur les actifs de l’entreprise ou du dirigeant n’est exigée et que ce prêt doit être adossé à un financement bancaire du même montant. Ce prêt permet de financer les dépenses matérielles, immatérielles ainsi que les besoins en fonds de roulement.
La mise en place de ce produit de financement sera complétée par d’autres mesures permettant, notamment, aux entreprises de mieux maitriser leur impact sur l’environnement et de diminuer leur consommation d’énergie. Une offre spécifique va, par ailleurs, permettre de financer jusqu’à 100 % des créances détenues par des PME auprès des donneurs d’ordre publics et privés.