L’an passé, la France a connu un record en terme de création d’entreprises avec pas moins de 691 000 immatriculations, soit 100 000 de plus qu’en 2017. Si le nombre de créations d’entreprises dites classiques progressent de 10 %, celle sous forme de microentreprise (nouvelle dénomination de l’auto-entreprise), ont augmenté de 28 %. Le précédent record datant de 2010 avec 622 000 créations est donc très largement dépassé. Il résultait alors de la mise en place du régime de l’auto-entrepreneur. Notons que de 2011 à 2017, le nombre de créations d’entreprises est demeuré relativement stable compris dans une fourchette de 500 000 à 600 000.
Une majorité de créations dans les services
Bien entendu, ce sont les créations d’entreprises unipersonnelles qui dominent très largement puisque’elles représentent 9 créations sur 10. Sur l’ensemble des créations, 71 % sont des entreprises individuelles, 15 % des sociétés unipersonnelles et 14 % des sociétés pluripersonnelles (donc composées de plusieurs associés ou actionnaires). Ces dernières sont essentiellement des SAS ou des SARL.
Le nombre de nouvelles entreprises classiques représente 55 % du total ; les microentreprises représentant donc 45 % soit une inversion des proportions au cours de la dernière décennie. En deux, 2017 et 2017, le nombre des immatriculations de micro-entrepreneurs a progressé de 38 % mais, ce, après une forte baisse sur la première moitié de cette décennie. A 308 312 immatriculations en 2018, le nombre d’immatriculations de micro-entreprises demeure encore loin du niveau record enregistré en 2010 avec 358 588 créations de ce type.
Le secteur des services représente 58 % des créations d’entreprises, en particulier dans les activités de conseil, de transport ou encore de livraison.