En septembre 2007, Michel Paradis a racheté avec un associé l’Atelier nîmois de métallisation Plasticolor (ANMP), une société du Gard, spécialisée dans le traitement des métaux pour la protection anticorrosion longue durée, le thermolaquage et le blindage électromagnétique. « À l’époque, l’entreprise comptait une douzaine de salariés et réalisait un chiffre d’affaires de 1,2 million d’euros. Aujourd’hui, nous sommes une quinzaine et le chiffre d’affaires est de 1,5 million d’euros. »
Pour monter leur plan de financement, les deux repreneurs n’ont pas rencontré de difficultés. « Nous avons vu cinq banques. Elles étaient toutes partantes. Nous avons choisi un pool de deux banques. » Ils ont aussi bénéficié de la garantie du fonds d’OSEO et l’entreprise a obtenu un prêt régional à taux zéro de 50 000 euros. « Depuis la reprise, on nous a proposé au moins trois cibles à racheter. Si bien que nous envisageons prochainement de faire de la croissance externe. »