> Etat des lieux
Le ticket d’entrée dans le secteur est d’environ 100.000 euros de CA par salarié employé. Les valorisations tournent autour de quatre mois à un an de chiffre d’affaires, selon la « qualité » des clients et des collaborateurs. Le retour sur investissement s’effectue entre 8 et 12 ans. La santé des services informatiques est excellente : + 6,5 % à + 8 % de croissance en 2006, avec des prévisions identiques pour 2007 dans toutes les spécialités du service informatique : édition de logiciels, intégration de systèmes et réseaux, infogérance, R&D externalisée, etc. Attention néanmoins, la concurrence est vive et féroce. C’est un secteur peu reposant.
> Avis d’expert
Jacques Tricot, président de la commission juridique, fiscale et finances – Chambre professionnelle du Syntec
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“La pierre d’achoppement du secteur réside dans la pénurie prévisible d’informaticiens, en regard des besoins estimés d’ici 2015. Les entreprises à reprendre emploient 5 à 50 personnes et sont solidement implantées localement. Elles ont réalisé leur déploiement auprès des commerçants sur des marchés « moyens », auprès de PME et professions libérales, de réseaux commerciaux régionaux, parfois nationaux. Seule mise en garde : leur niveau de sous-traitance, qui ne doit pas dépasser un tiers des projets en commande et les gestions autoritaires trop intuitu personae.” |
> Un horizon dégagé
Les services informatiques emploient presque 350 000 actifs, auront besoin de milliers de repreneurs d’ici 2009-2010, principalement pour des sociétés de service/ingénierie et des éditeurs de logiciels se positionnant sur moins ou autour de 10 M€ de CA. Editeurs et SSII travaillent à près de 90 % de leur clientèle en « BtoB », c’est-à-dire pour d’autres entreprises. Elles auront donc toujours un gros volume de clientèle.
> Témoignage
Nicolas Drapier, directeur des offres de OnePoint – 18 M€ de CA après quatre ans de développement interne et de reprises
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Après une période difficile entre 2001 et fin 2005, la croissance est installée pour plusieurs années. Les projets de toute envergure fleurissent : applicatifs métiers pour une TPE, grands comptes qui rattrapent leur retard en informatique et demandent une migration technologique, sociétés qui fusionnent et ont l’impérieuse nécessité d’harmoniser leurs systèmes informatiques… Les reprises permettent d’augmenter le portefeuille de clients et de structurer la production informatique par pôle de spécialisation . |