Les valorisations excessives seraient le principal frein sur le marché de la reprise

12 avril 2010

Isabelle Marie

82 % des repreneurs en phase de recherche de cible estiment qu’il est plus compliqué de mettre en place un financement aujourd’hui qu’il y a un an. 40 % ont même eu connaissance de projets de reprise qui ont échoué pour cette raison. Il s’agit de l’un des enseignements d’une étude de la place de marché spécialisée Fusacq réalisée en fin d’année 2009 auprès de 300 repreneurs potentiels.
Près des trois quarts d’entre eux n’ont constaté aucune baisse des prix de cession depuis le début de la crise. Ils sont d’ailleurs 48 % à indiquer que les valorisations jugées irréalistes des cédants constituent le principal frein pour reprendre aujourd’hui. Les autres freins sont la mise en place des financements (pour 22 % des repreneurs), la rareté des offres de cessions (13 %) et les mauvais bilans des entreprises étudiées (11 %).