Une nouvelle activité tend à se développer dans notre pays : après le courtage en prêts immobilier pour les particuliers, nous assistons à l’émergence des courtiers en financement professionnel. L’une des cibles de ces intermédiaires est le repreneur en quête de fonds.
Le principe est simple : le porteur de projet confie son dossier à l’un de ces courtiers d’un genre nouveau et charge ce dernier de trouver le financement au meilleur taux et le plus rapidement possible.
Quel est l’intérêt pour le repreneur d’externaliser la recherche de son financement ? Certes un bon taux, mais il n’y a pas que cela. En terme de temps, le gain est indéniable. Le repreneur n’aura pas à courir présenter son dossier de reprise auprès de cinq, six ou sept banquiers, le courtier s’en charge. De plus, celui-ci l’adressera directement à la bonne personne : à savoir souvent à l’échelon régional et pas forcément au responsable de l’agence locale. La réponse de la banque sera d’autant plus rapide.
Le courtier, s’il s’agit d’un professionnel sérieux, affinera le dossier du repreneur et le rendra ainsi plus crédible et convaincant auprès des banques. En ces temps de durcissement des conditions d’octroi du crédit bancaire, un dossier solide est indispensable pour obtenir la confiance du prêteur.
La prestation a bien évidemment un coût, non négligeable, que le repreneur aura d’ailleurs intérêt à intégrer à son business plan au même titre que le coût de ses différents conseils, experts-comptables et avocats.
Avant de conclure avec un courtier, le porteur de projet devra bien se renseigner sur les états de service de celui-ci, car, comme dans tout nouveau métier, les meilleurs professionnels côtoient des acteurs moins sérieux.
Incontestablement, pour trouver son financement, le système du courtage présente des attraits, mais qu’il convient de bien mesurer à l’aune du coût engendré.