La semaine dernière, la CGPME et le MEDEF se sont mobilisés pour faire entendre leur voix pendant cette campagne. Avec un style et des messages diffèrents. Mercredi 24 janvier, la CGPME inaugurait sa première réunion en présence de patrons qui questionnent un candidat à la présidentielle.
Nicolas Sarkozy est le premier à avoir répondu à l’invitation.
Se réclamant « apolitique », les 500 patrons adhérants à la CGPME ne se sont pas privés d’ovationner le candidat UMP à son arrivée. Pendant une heure d’intervention les formules chocs n’ont pas manqué. « Tout dire avant pour tout faire après » ; « je veux être le candidat de la France qui se lève tôt »… Nicolas sarkozy en se réclamant être un candidat libre et pas seulement de l’UMP a quelque peu déçu en livrant sa vision de la société.
Au final, Nicolas Sarkozy n’a pas beaucoup évoqué les préoccupations des entrepreneurs. Il a évoqué brièvement sa proposition d’une nouvelle déduction de l’ISF : 50 000 euros s’ils sont investis dans des PME qui rencontrent des difficultés de financement. « Le problème de la France, ce n’est pas le manque de projet mais de financement. Je ne veux pas l’investissement dans les fonds communs de placement ou les SICA mais dans les entreprises et pas seulement les high tech, a-t-il précisé en ajoutant qu’il souhaiterait recréer les conditions d’un capitalisme familial. »
Le lendemain, c’était le tour du Medef. Lors de son assemblée générale au Palais de Bercy annuelle, le grand jeu était sorti à l’occasion de la parution de son livre blanc « Besoin d’air », présenté comme un diagnostic de l’état économique et social de la France avec des solutions et des pistes de réflexion. Un seul leitmotiv : plus de liberté. La démarche de Laurence Parisot veut aller à la fois à l’encontre des « déclinologues » et des « démagogues ». Elle souhaite placer l’entreprise au coeur de la société.
Et aujourd’hui, l’ouverture du salon des Entrepreneurs sera une fois de plus l’occasion d’une tribune pour les Entrepreneurs. La visite sûre de Nicolas Sarkozy et celles probable de Ségolène Royal et de François Bayrou vont être l’occasion d’échanges et de beaucoup de promesses…