Alors que le 46e Salon Nautique de Paris vient de refermer ces portes, les candidats potentiels à la reprise d’une PME qui ont eu l’occasion de déambuler dans les allées de ce grand rassemblement ont sans doute ressenti la grande vitalité de ce secteur. Avec un taux de croissance moyen de 6 % par an depuis quinze ans, une filière française qui a triplé sa production d’embarcations ces dix dernières années.
La plaisance est un filon sérieux pour un repreneur aimant la vie au grand air. Avant cinq ans, on estime en effet que 2.500 cessions seront disponibles compte tenu des départs à la retraite. Plus d’un millier de ces cessions seront des entreprises viables, notamment dans l’entretien-réparation ou la distribution-vente avec des cibles très lucratives autour des 500 000 euros de CA.
Un marché surchauffé par la demande. La plaisance est passée d’une activité élitiste à un loisir populaire en quinze ans et il manque actuellement dans les ports français 60 000 anneaux pour satisfaire aux envies de cabotage sur nos 7 700 kilomètres de côtes ou bien de croisières au long cours, des millions de plaisanciers. C’est dire le succès du secteur.
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