Les PME sont réparties de façon homogène dans les quatre départements. Parmi les secteurs d’activité dans lesquels se trouvent des cibles potentielles, il faut citer le BTP (construction et second œuvre), les industries classiques (mécanique, sous-traitance automobile, usinage, métallerie, chaudronnerie, etc.), le commerce de gros, les services aux entreprises (nettoyage industriel, transports, informatique, bureau d’études, etc.), l’hôtellerie et plus généralement le tourisme. Le territoire est également très bien couvert par les acteurs de la reprise.
> Les atouts
La Bretagne bénéficie d’une vitalité de ses entreprises et de son tissu économique, notamment grâce à des fleurons dans l’agroalimentaire, les télécoms et l’automobile. Avec un fort noyau de PME, la région est moins dépendante des grands groupes. Parmi les autres caractéristiques du territoire, une grande solidarité entre les dirigeants de PME et une habitude de travailler en réseau. Enfin, les salariés sont attachés à leur région et à leur entreprise et le milieu des affaires est assez sain.
> Parole d’expert
Michel Sorel, directeur du développement des entreprises au sein de la CRCI de Bretagne
« En 2005, nous avons recensé 7 000 dirigeants d’entreprises de 5 à 200 salariés, âgés de plus de cinquante ans, ce qui représente 140 000 emplois sur tout le territoire. Dans les entreprises industrielles, plus le nombre de salariés est important, plus l’âge du capitaine est élevé. La confidentialité est particulièrement forte dans l’industrie. En s’en remettant à des professionnels, les cédants sont assurés de la discrétion à laquelle ils aspirent. »
> Témoignage
Emmanuel Germain, dirigeant de la société Hydraumatec
« J’ai racheté la société de fabrication de blocs forés hydrauliques Hydraumatec, basée à Campénéac (Morbihan), le 30 mars 2007. A cette époque, elle comptait 16 salariés et réalisait un CA de 1,75 M€. Un an après, nous sommes 21 et le CA atteint 2,3 M€. Pour financer ma reprise, j’ai obtenu deux prêts bancaires et un prêt du vendeur sans garantie, avec un différé de trois ans. J’ai aussi bénéficié d’une subvention de 20 000 euros du Conseil général, d’un prêt d’honneur de 5 000 euros complété par un prêt du fonds BRIT de 20 000 euros et d’un prêt de 20 000 euros en tant que lauréat du Réseau Entreprendre Bretagne. »