Les repreneurs potentiels de PME s’orientent parfois au final vers le rachat d’une TPE afin, notamment d’avoir un financement un peu moins tendu. Mais, de même que pour les PME un certain nombre de contraintes pèsent sur les TPE.
Ainsi, d’après l’Observatoire des TPE American/Express, le poids des charges, la gestion de la trésorerie, mais aussi le manque de temps et les exigences des clients entraînent une situation de surmenage chez de nombreux patrons de TPE.
Ainsi, la situation des trésoreries demeure un vrai souci pour nombre de dirigeants de TPE. Pas moins de 27 % de ces derniers assurent que leur trésorerie s’est détériorée au cours des derniers mois. À l’inverse, seuls 12 % des TPE interrogées ont pu percevoir une amélioration sur ce poste.
De façon plus générale, les difficultés liées à la trésorerie figurent au troisième rang des préoccupations des dirigeants de TPE, (43 %), derrière les exigences clients (47 %) et le manque de temps (49 %). La situation peut paraître relativement inquiétude du fait que les TPE et PME ont bénéficié, de façon ponctuelle, de la transformation du CICE en baisse de charges patronales, soit un double bénéfice sur le premier trimestre 2019.
Des patrons optimistes
Pour 58 % des patrons interrogés, le coût du travail reste la principale difficulté rencontrée au quotidien. « Le poids des charges figurant loin devant les autres entraves : la fiscalité (30 %) et la complexité des démarches juridiques et administratives (29 %) », précise cette étude. Cette dernière problématique est celle face à laquelle les dirigeants s’estiment le moins bien armé ; ils sont 51 % à le dire.
Face à ces diverses contraintes, comment les dirigeants de TPE tiennent-ils le coup ? Ils sont 43 % à assurer qu’ils se reposent sur leur épouse. Dans ce cadre, et le chiffre est encourageant, ils sont 80 % à dire qu’ils sont satisfaits de la façon dont ils parviennent à concilier vie professionnelle et vie personnelle. Enfin, notons un vrai optimisme, ce qui constitue l’une des caractéristiques fortes des entrepreneurs. En effet, 67 % d’entre eux se disent optimistes quant à la performance économique de leur entreprise.