Entre autres critères, la conjoncture joue un rôle non négligeable dans la prise de décision de céder ou bien de reprendre une affaire. Dans bien des cas, le fait de reprendre une PME ou de la céder ne répond pas à un besoin urgent. L’environnement économique, ou du moins la perception que peut en avoir l’entrepreneur, chef d’entreprise ou porteur de projet, aura une incidence sur le projet. Dans ce cadre, le climat des affaires, calculé chaque mois par l’Insee, est un indicateur qui mérite d’être regardé de près.
L’indicateur du climat des affaires en France, déterminé à partir des réponses des chefs d’entreprise des principaux secteurs d’activité gagne trois points sur le mois d’août pour s’établir à 90. En dépit de cette progression, il demeure nettement en-dessous de sa moyenne de longue période qui s’établi à 100. Il a atteint 110 au début de l’année 2011.Par rapport au mois de juillet, cet indicateur du climat des affaires gagne trois points dans l’industrie, deux dans le secteur des services et huit dans le commerce de détail. Il reste stable dans le bâtiment.
Dans ce dernier secteur, les entrepreneurs estiment que leur activité demeure dégradée sur la période récente. Ils restent pessimistes quant au niveau de leur activité sur les prochains mois. Les carnets de commandes sont jugés largement inférieurs à la normale. Le taux d’utilisation des capacités de production apparaît stable mais se trouve toutefois sous sa moyenne de longue période.
Autre élément : le niveau du chiffre d’affaires. Selon les derniers chiffres de l’Insee, le chiffre d’affaires diminue de 1,8 % en juin dans le commerce de gros, par rapport au mois précédent. S’il est en quasi stabilité dans le secteur du transport, il recule de 0,8 % dans les services aux entreprises. Enfin, notons une légère hausse de 0,5 % dans l’industrie manufacturière.
