Peu industrialisée, la région compte tout de même 9 000 entreprises ayant entre 10 et 50 salariés. Des opportunités sont à dénicher dans la sous-traitance aéronautique, spatiale et de défense (mécanique de précision, travail des métaux, matériaux composites, électronique, outillage, bureaux d’études, peinture, transports, etc.), la chimie, l’agroalimentaire, la sylviculture, les industries du bois, le BTP, la papeterie, l’informatique, le textile, le tourisme et l’hôtellerie, dont celle de plein air.
> Les atouts
Qualité de vie, proximité de la mer et de la montagne, climat agréable, gastronomie… sont autant d’avantages cités fréquemment au sujet de l’Aquitaine. La frontière avec l’Espagne constitue également un axe de développement possible pour les PME. Enfin, la région bénéficie depuis trois ans d’une volonté politique forte en matière de reprises qui s’accompagne de dispositifs originaux, complets, véritablement adaptés aux problématiques des porteurs de projets. Un plan régional d’appui à la transmission d’entreprises a d’ailleurs été signé en avril 2005.
> Avis d’expert : Patrick Antoine, directeur régional adjoint d’OSEO Aquitaine
"Depuis quelques années, nous constatons une hausse de l’activité d’OSEO en terme de reprises de l’ordre de 5 à 10 % par an. En 2006, nous avons accompagné 300 dossiers de transmissions. Les PME sont réparties de façon assez inégale sur tout le territoire. Le seul département de la Gironde concentre 50 % de l’activité économique régionale, les Pyrénées Atlantiques représentent 20% et les trois autres départements (Dordogne, Lot-et-Garonne et Landes), 10 % chacun."
> Témoignage : Vincent Courtois, dirigeant de la société CSRD
"Après avoir cherché une cible sur tout l’Ouest de la France, j’ai racheté un centre d’accueil téléphonique et de secrétariat, basé à Bordeaux, le 31 décembre 2004. La société CSRD comptait alors 29 personnes et réalisait un CA de 750 000 euros. Aujourd’hui, l’effectif est de 34 personnes et le CA d’environ un million d’euros. Pour boucler mon plan de financement, j’ai contacté cinq banques. Mais seules les deux banques historiques de l’entreprise étaient partantes. J’ai également été lauréat d’un prêt d’honneur d’Aquitaine Entreprendre de 22 000 euros et bénéficié de l’accompagnement d’un chef d’entreprise de l’association."