> Le marché
Ce secteur en plein développement a de quoi intéresser de nombreux candidats à la reprise. Le marché de la menuiserie alu est vaste et diversifié. Dans la recherche de la cible, il faut faire très attention à la notoriété de l’entreprise et ne pas se laisser piéger par des PME qui ont un budget publicitaire important. Alain Leteurtrois, dirigeant du cabinet conseil CERF (conseil, expertise, recrutement formation) dresse le portrait robot de la belle société : “C’est une entreprise d’une dizaine de personnes qui intègre un atelier, une unité de pose et un petit bureau d’études. Son prix est accessible pour un repreneur individuel. Comptez entre 800 et 2 000 K€.”
> Parole d’expert
Jean-Luc Marchand, délégué général du SNFA
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"La crise du tertiaire, au début des années 90, a provoqué la disparition de bon nombre d’entreprises et aussi la réflexion de beaucoup d’autres. Une réorientation s’est produite vers le marché résidentiel. Et surtout une réflexion s’est engagée pour réaliser des produits alu spécifiques pour les particuliers. Tout ce travail porte aujourd’hui ces fruits. Le secteur est vaste et diversifié avec plusieurs marchés. Quelqu’un qui n’est pas du métier peut facilement connaître le secteur en 6 à 9 mois. Un profil généraliste convient parfaitement." |
> Repères
Entre 2000 et 2002, la fenêtre alu a connu une progression sans précédent (+ 10,2 %) supérieure à la hausse globale du marché de la fenêtre (+ 7,6 %). Depuis 2000, l’aluminium a enfin trouvé sa place chez les particuliers. Et pour la première fois, 52 % des fenêtres alu posées en 2002 l’ont été dans l’habitat.
> Témoignage
Christine Stein et Marc Prévot, repreneur d’une PME spécialisée en menuiseries cintrées, dans le Var.
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"Nous avions envie d’être à notre compte. Trois contraintes nous ont guidés dans notre choix : un apport personnel limité à 76 000 euros, la volonté de rester dans la région et reprendre une activité de production. Après avoir consulté cinq dossiers, nous avons visité Alco Cintrage. Nous ne connaissions ni l’aspect technique, ni le marché, mais le cédant était un excellent pédagogue. Au bout de neuf mois, nous commencions à bien connaître le métier." |