Selon le 1er Baromètre KPMG des entreprises et des groupes familiaux (réalisé en partenariat avec l’Asmep et le FBN France), 87 % des dirigeants d’entreprise familiale européenne ayant participé à l’enquête, la préparation et la formation d’un successeur constitue une priorité. Ce taux monte à 97 % pour les entrepreneurs familiaux français. Pour 67 % des sondés, trouver un successeur est très important ou extrêmement important. Pour autant, la rivalité potentielle entre candidats à la succession n’est pas un sujet d’inquiétude pour plus de la moitié des répondants. Il apparaît donc que la question de la transmission est un enjeu majeur pour les groupes familiaux qui possèdent souvent une vision à long terme. Ceci est nettement moins vrai pour l’ensemble des entreprises française qui, souvent, se préoccupent de trouver un repreneur quelques mois avant le départ du cédant.
Notons également que pour la grande majorité de ces groupes (à 84 %), le maintien du contrôle familial est le premier facteur clé de succès. Dans le même ordre d’idée, la communication au sein de la famille et entre les générations ainsi que la transparence sur la vie de l’entreprise arrive en tête des préoccupations pour 86 % des dirigeants interrogés.
Les entreprises familiales apparaissent incontestablement plus optimistes et sereines que la moyenne des entreprises, et notamment des PME et TPE. En effet, 85 % des entreprises et des groupes familiaux anticipent une croissance au cours des 6 prochains mois. Par ailleurs, 79 % déclarent avoir maintenu ou augmenté leur chiffre d’affaires au cours des six derniers mois.
Autre indice fort de l’optimisme des groupes familiaux européens, 92 % de ces derniers assurent avoir l’intention d’effectuer des investissements stratégiques à court ou moyen terme. Investir dans l’activité principale demeure une priorité pour 48 % des groupes familiaux. Un peu plus d’un quart de ces derniers prévoient des investissements à l’étranger.
