La question de la juste évaluation de son entreprise avant le processus de cession est, bien entendu, capitale. Devant les nombreuses méthodes d’évaluation, souvent complexes et présentant chacune des limites, cédants et repreneurs peuvent se sentir quelque peu démunis. Simple, très concret, et fondé sur l’expérience de centaines de transactions réelles, le modèle Valentin, proposé par le cabinet Intercessio, permet de calculer le prix probable de cession d’une entreprise. L’objectif est de parvenir à une fourchette de valorisation qui soit considérée comme raisonnable par un acheteur potentiel.
La philosophie du concepteur de ce modèle d’évaluation, Gilles Lecointre, est de ne pas de se contenter de l’étude des bilans mais d’observer ce qui se trouve derrière les comptes et redonner la maîtrise de l’évaluation aux dirigeants eux-mêmes. L’une des originalités de cette méthode, et qui participe à son succès depuis des années, est l’intégration de la notion de « fonds de commerce » et la prise en compte du capital immatériel de l’entreprise. Il s’agit là de la valeur qualitative de cette dernière, de son « génome ». Précisons que Gilles Lecointre, universitaire, chef d’entreprise et spécialiste reconnu de la transmission d’entreprise, a conçu ce modèle Valentin en fonction de la réalité de plusieurs centaines de cas de cessions d’entreprises, essentiellement des PME, et ce dans tous les secteurs d’activité et toutes les régions.
Sous la forme d’un questionnaire très précis, le modèle Valentin porte sur 4 grandes problématiques : la qualité du fonds de commerce, l’analyse financière, le potentiel de développement ainsi que la valeur de la clientèle.
Evaluer, également, l’immatériel
L’analyse de la qualité du fonds de commerce est primordiale. L’objectif est de prendre en compte et de valoriser des éléments, le cas échéant, comme la ou les marques, les brevets, les certifications, etc. D’autres éléments constitutifs du capital immatériel sont aussi à intégrer dans l’évaluation : capital humain, qualité du management, réputation, qualité des relations avec les clients et les fournisseurs, etc.
Autre élément clé, le potentiel de développement. L’idée étant d’évaluer la pérennité de l’entreprise ainsi que la visibilité de son activité sur les prochains exercices. Des éléments comme la capacité de la société à s’adapter aux changements de son marché, les caractéristiques de la zone de chalandise ou encore l’état de la conjoncture sont pris en considération.
Le modèle Valentin prend, bien entendu, largement en compte les états financiers comptables, à savoir le bilan et le compte de résultat de la société. Les principaux agrégats sont finement analysés : capitaux propres, trésorerie, chiffre d’affaires, marge, etc.
La méthode Valentin, disponible en ligne, est proposée par Intercessio, groupe spécialisé dans l’accompagnement des cédants et des repreneurs dans leur projet de cession ou rachat d’entreprise.