Vous avez été l’un des organisateurs du premier forum sur la transmission d’entreprise en Europe. Quel bilan en tirez-vous ?
A travers Transéo, l’idée est d’échanger les meilleures pratiques, de bâtir des bases de données au niveau européen et de constituer un réseau. Il s’agit donc d’ouvrir des opportunités au plan européen, par exemple, pour permettre à un repreneur personne physique français, ou une PME qui souhaite faire de la croissance externe, de s’implanter sur d’autres marchés européens.
Quels sont les autres objectifs ?
Suite au rapport sur la transmission d’entreprise de la commission européenne de 2006, différents acteurs ont ressenti le besoin d’organiser la profession afin qu’il y ait, notamment, davantage de transparence dans ce métier. Des représentants de l’Union européenne sont venus à ce colloque afin de voir s’il y avait de bonnes idées à promouvoir de façon proactive pour, par la suite, faire des recommandations à l’ensemble des pays européens. L’un des objectifs est que les pays en retrait puissent avoir de meilleures pratiques grâce à l’expérience de ceux qui sont le plus avancés dans ces domaines. L’idée d’offrir davantage d’opportunités dans la transmission transfrontalière est particulièrement importante. D’ailleurs, le CRA a déjà un partenariat sur ce thème avec les Belges de Sowaccess.
Quelle va être la suite donnée à ce premier forum européen ?
Aujourd’hui, nous sommes en train de constituer un groupe de travail sur les bases de données. La question est de savoir s’il suffit d’avoir des liens entre les différents fichiers nationaux ou s’il est préférable de constituer une base de données européenne qui elle-même serait connectée à différentes bases. Nous allons organiser un colloque l’an prochain, car l’objectif est de parvenir à un rendez-vous annuel afin d’actualiser et d’enrichir régulièrement ce réseau et ces échanges d’expériences et d’informations.