Les PME et ETI françaises qui ont un fonds d’investissement comme actionnaire ont vu, en moyenne, leur valeur très nettement augmenter entre l’entrée et la sortie du fonds. La valeur moyenne de l’entreprise, qui résulte avant tout de l’augmentation de la valeur de ses titres, est multipliée, sur la période considérée, par 2,47. Ces données ressorte de la 5e édition de l’étude sur cette thématique menée par France Invest (Association des investisseurs pour la croissance) et EY.
L’étude détaille et quantifie les mécanismes qui amènent à cette création de valeur. Ainsi, pour une part de 62 %, cette progression s’explique par la croissance de l’EBE (excédent brut d’exploitation). Encore plus précisément, 91 % de la croissance de l’EBE provient de la croissance du chiffre d’affaires, dont 60 % de croissance organique et 31 % de croissance externe.
Il faut également souligner, que chaque année, et en moyenne, le chiffre d’affaires de ce type de PME et d’ETI augmente de 6,2 % et leur EBE de 6,3 %.
Croissance organique et externe
La progression de la valeur des titres, s’explique aussi et à hauteur de 33 % par la progression des valorisations, rapportées en multiples d’EBE, de fois 8,1 à fois 9,8. Enfin, cette progression résulte, à hauteur de 5 %, du remboursement de la dette d’acquisition. En effet, celle-ci représente 4 fois l’EBE au moment de la rentrée du fonds d’investissement, mais plus que 2,6 fois l’EBE, en moyenne bien entendu, au moment de la cession grâce à la croissance des résultats des entreprises et de leur rentabilité.
« Les PME et ETI accompagnées par des fonds d’investissement enregistrent une forte croissance de leur valeur. Contrairement à une idée reçue, ce n’est pas la dette d’acquisition qui explique cette hausse de leur valorisation mais la forte progression de leurs résultats, issue de leur croissance organique et externe », assure Dominique Gaillard, président de France Invest.
