Selon une étude IFOP- fiducial auprès de dirigeants signataires de contrats nouvelles embauches mis en place en août 2004 par le Premier ministre Dominique de Villepin, 57 % d’entre eux auraient embauché même en l’absence de ce dispositif et 40 % auraient eu recours au CDD ou à l’intérim. Sur les 300 dirigeants interrogés, « seuls 29 % des dirigeants de TPE affirment qu’ils n’auraient pas embauché sans ce nouveau dispositif. »
« Le CNE ne crée pas l’emploi, il facilite la création d’emplois lorsque l’activité est là. », analyse Jean-Marc Jaumouille, directeur des techniques professionnelles de Fiducial. Ainsi, les dirigeants de TPE choisissent le CNE pour faire face à la croissance de l’entreprise (40 % des cas), pour remplacer une personne partie (39 %), pour améliorer les conditions de travail de l’entreprise (32 %). Enfin, 17 % des sondés l’utilisent pour développer de nouvelles activités.
Par rapport aux autres contrats, le CNE permet aux patrons de TPE d’embaucher sans prendre de risques si l’activité ralentit (55 % des personnes interrogées), de tester plus longtemps les compétences du salarié (51 %), d’éviter les contraintes du CDI et du CDD (respectivement 46 % et 21 %). 90 % jugent qu’il est important de pouvoir tester plus longtemps les compétences d’un nouvel embauché. Les CNE ont été utilisés en premier lieu dans les très petites entreprises de services (30 %), puis du BTP (27 %), du commerce (20 %) et, enfin, de l’industrie et de l’hôtellerie (12 % pour chacune de ces deux catégories).
L’enquête a été réalisée par téléphone entre les 23 et 29 décembre 2005 auprès d’un échantillon de 300 dirigeants de TPE ayant embauché 354 personnes en Contrat Nouvelles Embauches. (échantillon tiré aléatoirement à partir d’un fichier de 1 325 TPE clientes de Fiducial ayant embauché au moins une personne en CNE).