> Pourquoi avoir repris ?
Après divers postes de directeur dans le secteur du réceptif, j’avais envie d’un autre projet de carrière, mais aussi de vie. Anciens Parisiens, mon épouse et moi-même espérions pouvoir nous installer en Provence. Grâce à un ami au courant de notre désir, nous rencontrons un entrepreneur de l’Isle-sur-la Sorgue, près d’Avignon, désireux de céder son entreprise de réceptif. Cette affaire nous offrait cette double opportunité. Créée vingt ans auparavant, elle était rentable et dotée d’un portefeuille solide.
> Qu’est-ce qui vous a réellement décidé à franchir le pas ?
Deux éléments concomitants. La rencontre avec les cédants, déterminante, car nous nous sommes faits confiance. Ensuite, plus tangible, la méthode de gestion du cédant. Les analyses et études ont révélé de bons diagnostics en marketing et commercial, un audit financier satisfaisant et une structure humaine et organisationnelle performante. Je n’aurais pas plongé pour une entreprise en difficulté, je suis un développeur, pas un sauveur.
> Tout juste une année après, vous avez repris deux autres sociétés dans la logistique événementielle. Cette croissance externe n’était-elle pas trop rapide et risquée ?
Sans doute mais ces reprises ont été un concours de circonstances et se justifient par la recherche d’une taille critique, d’une diversification des prescripteurs d’événementiel afin d’obtenir à la fois une meilleure lisibilité commerciale grâce à des commandes plus régulières et un équilibre des activités.