C’est reparti. C’est en grande pompe que Renaud Dutreil a lancé, mardi 13 septembre, la troisième édition du train de la création d’entreprises. Ce train, deux fois plus grand qu’un TGV, s’arrête dans 13 villes et terminera son périple le 27 septembre à Rennes. Créé il y a 3 ans par Renaud Dutreil, celui-ci ne boude pas son plaisir de remonter à bord après son passage à la Fonction Publique. Surtout quand le train, heureux hasard, a fait escale pour la première fois le 15 septembre, à Reims, ville qu’il ne cesse de chouchouter depuis qu’il s’est porté candidat à la mairie.
« Un ministre ne fait pas que voter les lois, il est important qu’il retrousse ses manches pour les expliquer », affirme-t-il. Il ne cesse d’expliquer les vertus de la loi Pme votée le 13 juillet, les bienfaits du contrat nouvelle embauche, le chèque emploi-TPE… Bref, Renaud Dutreil veut que ce train soit non seulement celui de la création d’entreprise mais aussi celui de la création d’emplois. Il claironne : « Cet automne sera celui de la bataille pour l’emploi » ou encore « Je vais diffuser cette énergie à l’embauche ».
Ce train, ne l’oublions pas, est aussi celui de la reprise d’entreprise, même si celle-ci est moins médiatisée. Toutefois, l’étape lilloise, le 14 septembre, était placée sous le thème de la transmission. L’occasion pour le ministre d’annoncer que 60 000 entreprises par an seront à reprendre pesant 330 000 salariés en France. Aussi attirante et médiatique qu’elle soit, cette opération mobilise essentiellement des porteurs de projets désireux de créer. A quoi bon, car comme dirait le ministre, reprendre, c’est créer !