Visualization of the coronavirus causing COVID-19

Coronavirus : quel accompagnement pour les entreprises ?

24 janvier 2021

Isabelle Marie

Les conséquences de l’épidémie du Coronavirus sur la santé économique des entreprises commencent clairement à se faire ressentir. Bien entendu, certains secteurs sont, aujourd’hui, beaucoup plus impactés que d’autres comme l’industrie du spectacle, l’hôtellerie-restauration ou encore les voyagistes.

Si, bien entendu, l’ensemble des dirigeants est particulièrement attentif aux évolutions dans leur secteur d’activité, les repreneurs qui viennent de racheter leur cible se doivent de l’être d’autant plus. En effet, dans une majorité de cas, leur développement et leur rentabilité sont très sensibles à la conjoncture.

Le gouvernement vient de prendre un certain nombre de mesures afin d’apporter des solutions concrètes aux entreprises impactées. Il est très important de préciser que ces mesures ne sont pas destinées à s’appliquer à l’ensemble des entreprises, mais bien à celles qui rencontreraient des « difficultés sérieuses », selon les termes du gouvernement, et ce, au cas par cas.

Quelles sont les principales mesures ? Il s’agit, notamment, du report d’échéances sociales et fiscales et, le cas échéant, d’un plan d’étalement de créances avec l’appui de l’État et de la Banque de France. Le gouvernement a également prévu l’obtention ou le maintien d’un crédit bancaire via Bpifrance, qui se portera garant de tous les prêts de trésorerie dont les entreprises pourraient avoir besoin à cause de l’épidémie.

Un cas de force majeure

Parmi les autres mesures, citons également le financement des salariés par le mécanisme de chômage partiel ou encore l’appui au traitement d’un conflit avec des clients ou fournisseurs.

L’État considérant le Coronavirus comme un cas de force majeure, cela veut dire que pour l’ensemble des marchés publics d’État, aucune pénalité de retard ne sera appliquée. Autre mesure d’importance, les services du médiateur du crédit sont tout particulièrement mobilisés afin d’accompagner, sur l’ensemble du territoire, toutes les PME qui auraient besoin de renégocier leurs contrats et leurs crédits.

Par ailleurs, l’ensemble des ministères a demandé aux grands donneurs d’ordre de faire preuve de solidarité vis-à-vis de leurs fournisseurs et sous-traitants qui pourraient avoir de plus en plus de mal à s’approvisionner et à respecter les délais de livraison.

Notons aussi le lancement d’une réflexion sur la sécurisation des approvisionnements pour certaines filières stratégiques afin de leur conférer davantage d’indépendance par rapport à leurs approvisionnements à l’étranger.