La dernière étude de l’Insee Centre révèle une surprise. Les entreprises créées en 2006, en région Centre, ont un meilleur taux de survie à trois ans que celles qui sont nées en 2002, et ce, en dépit de la crise économique. En effet, en 2009, le taux de survie à trois ans (donc de la génération 2006) s’élève à 68 % alors que le même indicateur pour les entreprises créées en 2002 était de 66 % en 2005. Dans le département de l’Indre, ce taux de survie en 2009 a même atteint 74,9 %.
Bonne tenue de la consommation
Pourquoi, ces jeunes entreprises qui ont été impactée par la crise à partir de 2008 ont bien résisté ? Ces structures sont, pour la grande majorité, de petite, voire de très petite taille avec peu de salariés et s’adressant le plus souvent au marché local. Elles ont donc moins souffert que les grandes entreprises ou les sous-traitants de ces dernières qui œuvrent au niveau national ou international. Les petites entreprises ont pu bénéficier durant cette période difficile de la bonne tenue de la consommation.
L'importance du capital de départ
Pour autant, les entreprises du BTP, et en particulier dans le second œuvre ont davantage soufferts puisque leur taux de survie à trois ans en 2009 est inférieur de trois points à celui de 2005. Un des principaux facteurs de la solidité des jeunes structures et surtout de leur pérennité est l’importance du capital de départ. Ainsi, les créateurs qui disposaient de plus de 40 000 euros en 2006 ont un taux de survie de 81 %, contre 61 %pour les projets réalisés avec moins de 8 000 euros.