> Etat des lieux Redresser de la tôle froissée, changer un pot d’échappement, briquer à neuf des intérieurs en cuir, louer des véhicules dans le monde entier aux vacanciers ou encore apprendre à des candidats le code de la route et la conduite : toutes ces activités sont regroupées dans la filière des services de l’automobile. Le secteur se porte très bien, avec une croissance interne de 4% et des sommets à 15% pour les niches ou les stations-essence garages. Attention toutefois, les charges d’exploitation sont très lourdes et les compétiteurs si nombreux que 55% des entreprises jouent la carte de l’enseigne, groupement ou franchise, pour réussir. |
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> Avis d’expert
Jean-Louis Simon, Responsable des Formations Tertiaires au GNFA, Groupement National pour la Formation Automobile.
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“Dans deux cas sur dix, le repreneur n’est pas issu de la filière. Il lui sera alors conseillé d’envisager une formation enseignant les rudiments de l’automobile. Pour un garage moyen, le fonds de commerce sera aux alentours de 250.000 euros hors murs. L’affaire peut valoir le double si ledit garage détient une activité carburant. Ceci à titre indicatif car dans les services, la reprise dépend de paramètres aussi divers que ceux de l’achat d’une maison.” |
> De belles opportunités pour les repreneurs
4.000 reprises par an à terme
D’un côté, un immense vivier de près d’un million de permis de conduire nouveaux par an et une flotte de 36 millions de voitures, camions, fourgons et autres utilitaires. A bichonner, entretenir, réparer,… De l’autre côté, trois mille entreprises à reprendre par an. Les professionnels , OPCA et syndicats, voudraient les rendre toutes effectives, et s’attendent à mille cessions potentielles de plus par an avec la vague montante des papy-boomers partant à la retraite.
90.000 entreprises réparent, louent, lavent et lustrent, peignent, le parc roulant. Leur prix de cession oscille entre 90.000 et 1 million d’euros.
> Témoignage
Bruno Couly, repreneur de Auto Escape, centrale mondiale de réservation de voitures CA : 17 millions d’€.
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A partir du Vaucluse, Bruno Couly a repris il y a trois ans l’entreprise créée par les Coupat. «Le dossier financier était ardu. J’ai du procéder à un Leverage Buy Out et aller voir quatorze banquiers. Seuls quatre m’auront aidé à boucler le financement malgré l’appui d’institutionnels comme les mutuelles d’assurance auto». La croissance interne de l’entreprise est encourageante, elle n’est jamais à moins de 40% par an depuis 2000. La filière possède il est vrai une pierre angulaire : «le sens du service». Pour sa super agence de voyages pas comme les autres puisqu ‘Auto Escape est un courtier international de véhicules, Bruno Couly mise sur l’assistance, l’accueil et des prix raisonnables. |