La cession de leur entreprise à un repreneur extérieur demeure en France la solution privilégiée par les dirigeants de PME. Selon une enquête de la CGPME, 45 % des patrons envisagent cette solution pour transmettre leur entreprise. Ils sont 25 % à penser à une transmission familiale et 18 % à une reprise par un ou plusieurs salariés. Ils sont tout de même 12 % à ne pas avoir songé à cette question pourtant essentielle.
« Bien que les résultats obtenus par taille et secteur d’activité sont globalement homogènes, on note toutefois que les chefs d’entreprises du commerce opteraient davantage que les autres pour la solution familiale (31% vs 25%) tandis que les chefs d’entreprise de la construction ou des services opteraient plus que les autres pour une transmission salariale (avec respectivement 26% et 22% contre 18% de citations auprès de l’ensemble). On note par ailleurs que les chefs des plus grosses PME opteraient pour leur part nettement plus souvent que les autres pour une transmission salariale (30% contre 18%) », soulignent les auteurs de cette étude. L’enquête confirme le regain d’optimisme des chefs d’entreprise montré dans d’autres études. En effet, 90 % de ces derniers se montrent confiants dans la pérennité de leur entreprise pour les 12 prochains mois. 65 % déclarent une activité constante ou en croissance. Il est à noter que seulement 6 % craignent la cessation de leur activité, contre près de 14 % l’an passé.
65 % des dirigeants de PME envisagent l’avenir de leur activité de façon positive. Ils étaient 55 % en 2009 à la même époque. « Cependant, malgré ce regain de confiance, 29 % des dirigeants observent une baisse d’activité, 6 % allant jusqu’à craindre pour la vie de leur entreprise. Les dirigeants des grosses PME (50 à 500 salariés) et ceux du secteur des services (74 %) et du commerce (65 %) sont les plus confiants ; le BTP et l’Industrie, à, respectivement, 54 % et 44 % de confiants, souffrent encore de manière significative », souligne l’étude. L’enquête a été réalisée par BVA auprès de 402 dirigeants de PME interrogés au mois d’avril.