Selon la dernière étude de l’Afic (Association française des investisseurs pour la croissance) et d’EY, il apparaît que la performance globale du capital-investissement français, à fin 2016, sur un horizon de 30 ans s’élève à 10,1 % en moyenne par an, nette de frais.
Sur le long terme, le capital-investissement français surperforme toutes les autres grandes classes d’actif sur le long terme. En effet, sur 10 ans, le rendement annuel du capital-investissement s’établi à 8,7 %. Celui du CAC 40 est seulement de 3 %. L’immobilier affiche une performance de 5,2 % et les hedge funds de 3,2 %.
« Les tendances observées ces dernières années sur le capital-investissement se confirment en 2016 : la performance globale tirée par le rendement élevé du capital-transmission et la bonne dynamique du capital-innovation », souligne Hervé Jauffret, associé EY. Au sein des différentes « familles » du capital-investissement, le capital-transmission est celle qui offre les performances les plus élevées à 14 % par an sur 30 ans. Celle du capital-développement est de 8% par an également sur 30 ans.
« Avec 15 milliards d’euros levés en 2016, nous sommes sur la bonne voie pour doubler en 5 ans la taille du capital-investissement français. Notre souhait est que plus d’épargne française puisse venir vers cette classe d’actifs », précise pour sa part Olivier Millet, président de l’Afic. . L’Afic a d’ailleurs formulé des recommandations en ce sens pour réviser les règles prudentielles des investisseurs institutionnels, favoriser l’accès au non coté des contrats d’assurance-vie, réformer la taxation des plus-values avec une flat tax à 25 % et permettre le réinvestissement des plus-values en fonds propres des entreprises.